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Les 7 erreurs à éviter lors de sa mise en conformité au RGPD (Partie 1)

RGPDMay 31, 2024

La mise en conformité au RGPD est devenue une obligation pour toutes les entreprises traitant des données personnelles de citoyens de l'Union européenne. Cependant, de nombreuses entreprises commettent des erreurs lors de ce processus. 

Erreur n°1 : Manque de sensibilisation et de formation

Erreur courante :

Beaucoup d'entreprises sous-estiment l'importance de former leur personnel aux exigences du RGPD. Souvent, les entreprises considèrent que la conformité RGPD est la seule responsabilité du département juridique ou des services informatiques, ignorant le fait que tous les employés peuvent être impliqués dans le traitement des données à différents niveaux.

Conséquences :

  1. Violations des données : Les employés non formés peuvent accidentellement partager des informations sensibles ou ne pas signaler des incidents de sécurité, conduisant à des violations de données.

  2. Sanctions légales : L'absence de formation adéquate peut exposer l'entreprise à des amendes lourdes et à des sanctions réglementaires, car le RGPD impose une responsabilité partagée à tous les niveaux de l'entreprise.

  3. Perte de confiance : Les clients et partenaires peuvent perdre confiance dans l'entreprise si des incidents de non-conformité sont fréquents, affectant ainsi la réputation et les relations commerciales.

Solution :

Proposer un programme de formation complet :

  • Modules de formation : Les modules de formation doivent être spécifiques pour les différents départements (RH, marketing, IT, etc.).

  • Ressources en ligne : Utiliser des plateformes d'apprentissage en ligne, telle que Witik.

  • Mises à jour régulières : Assurer que le contenu de la formation est régulièrement mis à jour pour refléter les dernières évolutions de la réglementation.

Sensibilisation continue :

  • Campagnes de communication : Lancer des campagnes internes régulières pour rappeler l'importance de la protection des données et les responsabilités de chacun.

  • Ateliers et séminaires : Organiser des ateliers pratiques et des séminaires pour discuter des cas concrets et des défis rencontrés dans le respect du RGPD.

  • Quiz et évaluations : Utiliser des quiz et des évaluations périodiques pour tester les connaissances des employés et identifier les domaines nécessitant des améliorations.

Suivi et évaluation :

  • Feedback des employés : Recueillir des retours d'expérience des employés sur les sessions.

  • Indicateurs de performance : Mettre en place des indicateurs pour mesurer l'efficacité des formations.

Erreur n°2 : Absence de documentation adéquate

Erreur courante :

Ne pas tenir à jour une documentation détaillée des activités de traitement des données, d'un registre RGPD, est une erreur fréquente. Beaucoup d'entre elles n'ont pas conscience de l'importance de cette documentation ou ne savent pas comment la maintenir correctement.

Conséquences :

  1. Non-conformité : Sans une documentation appropriée, il est difficile de prouver que les pratiques de traitement des données respectent les exigences du RGPD, exposant ainsi l'entreprise à des amendes et des sanctions.

  2. Manque de transparence : Les parties prenantes, y compris les clients et les autorités de régulation, peuvent perdre confiance dans l'entreprise si celle-ci n'est pas en mesure de fournir des informations claires et précises sur ses pratiques de traitement des données.

  3. Risque accru d'incidents : Une documentation inadéquate peut conduire à une gestion inefficace des données, augmentant le risque de violations de données et d'autres incidents de sécurité.

Solution :

Établir un registre des traitements :

  • Catégorisation des données : Décrire clairement les catégories de données personnelles traitées (ex. : données d'identification, données financières, données sensibles, etc.).

  • Finalités du traitement : Documenter les raisons pour lesquelles les données sont collectées et utilisées (ex. : marketing, gestion des ressources humaines, etc.).

  • Base légale : Identifier la base légale pour chaque traitement de données (ex. : consentement, exécution d'un contrat, obligation légale, etc.).

Mettre à jour régulièrement la documentation :

  • Processus de mise à jour : Mettre en place un processus pour assurer que la documentation est revue et mise à jour régulièrement, en particulier lorsque de nouveaux traitements de données sont introduits ou lorsque des modifications sont apportées aux traitements existants.

Inclure des mesures de sécurité :

  • Sécurité des données : Décrire les mesures techniques et organisationnelles mises en place pour protéger les données personnelles (ex. : cryptage, contrôles d'accès, audits de sécurité, etc.).

  • Gestion des risques : Documenter les évaluations des risques et les plans d'atténuation des risques liés au traitement des données personnelles.

Erreur n°3 : Politiques de confidentialité inadéquates

Erreur courante :

Avoir des politiques de confidentialité qui sont vagues ou incomplètes est une erreur fréquente que beaucoup d'entreprises commettent. Une politique de confidentialité mal rédigée peut omettre des informations essentielles sur la collecte, l'utilisation, le stockage et la protection des données personnelles des utilisateurs.

Conséquences :

  1. Perte de confiance : Les utilisateurs sont de plus en plus conscients de leurs droits en matière de protection des données. Une politique de confidentialité vague ou incomplète peut les amener à douter de l'engagement de l'entreprise à protéger leurs informations personnelles.

  2. Non-conformité : Le RGPD exige que les entreprises fournissent des informations claires et transparentes sur leurs pratiques de traitement des données. Ne pas se conformer à cette exigence peut entraîner des amendes substantielles et des sanctions.

  3. Risques juridiques : Une politique de confidentialité insuffisante peut exposer l'entreprise à des litiges et à des actions en justice de la part des utilisateurs ou des autorités de protection des données.

Solution :

Rédiger une politique de confidentialité détaillée :

  • Informations sur la collecte des données : Expliquer quelles données personnelles sont collectées, comment elles sont collectées (ex. : formulaires en ligne, cookies, etc.), et pourquoi elles sont collectées.

  • Utilisation des données : Décrire clairement les finalités pour lesquelles les données personnelles sont utilisées (ex. : marketing, amélioration des services, etc.).

  • Partage des données : Indiquer avec qui les données sont partagées (ex. : partenaires, prestataires de services) et pourquoi ce partage est nécessaire.

Assurer la clarté et la simplicité :

  • Langage clair : Utiliser un langage simple et compréhensible, éviter le jargon juridique et technique qui pourrait être confus pour les utilisateurs.

Inclure des informations sur les droits des utilisateurs :

  • Droits d'accès et de rectification : Expliquer comment les utilisateurs peuvent accéder à leurs données personnelles et demander des corrections.

  • Droit à l'oubli : Informer les utilisateurs de leur droit de demander la suppression de leurs données personnelles.

  • Droit à la portabilité des données : Décrire comment les utilisateurs peuvent obtenir une copie de leurs données dans un format structuré et couramment utilisé.

Mettre à jour régulièrement la politique de confidentialité :

  • Révisions périodiques : Revoir et mettre à jour la politique de confidentialité régulièrement pour refléter les changements dans les pratiques de traitement des données ou les exigences légales.

Faciliter l'accès à la politique de confidentialité :

  • Visibilité : Assurer que la politique de confidentialité est facilement accessible sur le site web de l'entreprise, idéalement via un lien visible sur chaque page.

Erreur n°4 : Négliger les sous-traitants

Erreur courante :

Ne pas vérifier si les sous-traitants sont eux-mêmes conformes au RGPD est une erreur fréquente. Beaucoup d'entreprises externalisent certaines de leurs activités de traitement de données à des sous-traitants sans s'assurer que ces derniers respectent les mêmes normes de protection des données.

Conséquences :

  1. Responsabilité partagée : Selon le RGPD, les entreprises sont responsables des actions de leurs sous-traitants en matière de traitement des données personnelles. Si un sous-traitant ne respecte pas les règles, l'entreprise donneuse d'ordre peut être tenue responsable.

  2. Risque accru de violations de données : Des sous-traitants non conformes peuvent mettre en danger la sécurité des données personnelles, entraînant des violations de données et des incidents de sécurité.

  3. Sanctions réglementaires : Les autorités de protection des données peuvent infliger des amendes et d'autres sanctions aux entreprises dont les sous-traitants ne respectent pas le RGPD.

  4. Perte de confiance : Les clients et partenaires peuvent perdre confiance en l'entreprise si des incidents de non-conformité impliquant des sous-traitants surviennent.

Solution :

Sélection rigoureuse des sous-traitants :

  • Critères de sélection : Établir des critères stricts pour sélectionner des sous-traitants, incluant leur conformité au RGPD, leur réputation en matière de sécurité des données, et leur capacité à protéger les données personnelles.

  • Évaluation des sous-traitants : Mener des évaluations approfondies des sous-traitants potentiels, audit des sous-traitants, incluant des audits de sécurité, des revues de politiques de confidentialité et des vérifications de leurs pratiques de traitement des données.

Clauses de conformité dans les contrats :

  • Clauses spécifiques : Inclure des clauses spécifiques dans les contrats avec les sous-traitants, exigeant leur conformité au RGPD et détaillant leurs obligations en matière de protection des données.

  • Obligations contractuelles : Préciser les obligations des sous-traitants, telles que la mise en œuvre de mesures de sécurité adéquates, la notification rapide en cas de violation de données, et la coopération avec l'entreprise pour répondre aux demandes des autorités de protection des données.

Surveillance et audits réguliers :

  • Audits périodiques : Effectuer des audits réguliers des sous-traitants pour s'assurer qu'ils respectent les obligations contractuelles et les normes du RGPD.

  • Vérification continue : Mettre en place des mécanismes de vérification continue pour surveiller les pratiques de traitement des données des sous-traitants et identifier rapidement tout problème de conformité.

Gestion des incidents :

  • Plan de réponse aux incidents : Développer et mettre en œuvre un plan de réponse aux incidents impliquant des sous-traitants. Ce plan doit inclure des procédures pour la notification rapide des violations de données et la coordination des actions correctives.

  • Responsabilité partagée : Clarifier la répartition des responsabilités en cas d'incident de sécurité impliquant un sous-traitant, afin de garantir une réponse efficace et coordonnée.

Lire "Les 7 erreurs à éviter lors de sa mise en conformité au RGPD (Partie 2)"

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